Robert Bosch à la pointe de la gestion de trésorerie via Internet
1 mars 2012
Alors que les entreprises doivent faire évoluer leurs systèmes de communication bancaire avec la fin annoncée d’ETEBAC, certaines envisagent cette évolution forcée comme une opportunité pour réorganiser leur gestion de trésorerie dans son ensemble.
C’est le cas du groupe industriel automobile Robert Bosch (France), qui a fait appel à l’éditeur de logiciels Exalog pour être à la pointe de la gestion de trésorerie et de la connectivité bancaire via Internet.
Rencontre avec Serge Dethoor, Directeur de la trésorerie de Robert Bosch (France) SAS, qui revient sur ce déploiement de grande ampleur.
En quelques mots, pouvez-vous nous présenter le Groupe Robert Bosch en France ?
La technique automobile constitue le secteur d’activité le plus important du Groupe Bosch. Le Groupe Bosch est également présent sur les secteurs outillages électroportatifs, thermotechnique (avec le Groupe ELM-Leblanc), appareils ménagers et techniques de sécurité ; et propose, avec la Division Drive and Control Technology, des systèmes intégrés pour l’automatisation de la production. Il emploie 8.000 collaborateurs en France.
Robert Bosch (France) SAS est l’entreprise de référence, le vaisseau amiral en quelque sorte, qui assure le financement de l’ensemble des sociétés du Groupe sur le territoire français. Nous sommes ainsi un relais pour la centralisation de la position en euros des dix-sept entités qui nous sont rattachées. Nous les soutenons par ailleurs dans d’autres domaines avec nos services centraux en matière juridique, fiscale, et de ressources humaines.
Comment était organisée votre trésorerie avant de revoir son fonctionnement ?
Les sociétés du Groupe étaient équipées de logiciels hétérogènes, installés au fil de leur histoire, pour lesquels une évolution était devenue nécessaire. De plus, ces entités sont de tailles diverses en termes d’effectif ou de chiffre d’affaires. Les modalités d’échange de flux bancaires pouvaient donc être très variées. Nous devions prendre en compte ces différences lors du choix de notre nouvelle solution de cash management.
Que vouliez-vous améliorer ?
En premier lieu, nous souhaitions mettre en place un système de financement interne digne de ce nom. Nous voulions niveler au jour le jour les positions excédentaires des sociétés du périmètre et, a contrario, les financer chaque fois qu’elles en avaient besoin. Ensuite, il était important pour nous que l’ensemble du Groupe utilise la même application, avec un large éventail de fonctionnalités, et que nous soyons tous équipés de la même technologie. Il fallait également prendre en considération l’abandon prévu d’ETEBAC, ainsi que l’émergence des nouveaux fichiers de formats variables (XML). Enfin, nous devions trouver un produit satisfaisant au cahier des charges que nous avions établi en commun, le plus complet possible en termes de services bancaires.
Aviez-vous d’autres exigences concernant votre future solution ?
L’aspect sécurité était très important, notre maison mère nous avait soutenus pour généraliser la double signature numérique. Dans les plus petites entreprises du Groupe, aucun système de validation électronique des ordres n’était utilisé jusqu’alors. Nous souhaitions également disposer d’un outil flexible qui permette aux sociétés de rester indépendantes et de gérer leur trésorerie localement, tout en centralisant l’ensemble des données pour le Groupe en France.
Comment avez-vous procédé pour sélectionner le prestataire répondant à vos attentes ?
Après avoir fait un inventaire des solutions utilisées dans nos dix-sept filiales, nous avons communiqué notre cahier des charges à plusieurs prestataires. Nous envisagions la possibilité de retenir une solution en mode SaaS (Software as a Service) qui nous garantisse suffisamment de souplesse, mais il fallait nous démontrer que cela était conforme à nos exigences de sécurité.
L’application Allmybanks proposée par Exalog était adéquate : une solution intégrée de gestion prévisionnelle de trésorerie qui prenait en compte nos particularités, comme la diversité de nos métiers et la nécessité pour les sociétés de fonctionner de manière autonome. Les critères de flexibilité et de coût étaient également importants. Chez Exalog, le tarif n’est lié ni au nombre d’utilisateurs ni à celui des banques connectées. La solution Allmybanks nous a aussi beaucoup plu pour son côté évolutif : il était possible d’envisager des développements en fonction de nos besoins.
Comment s’est passé le déploiement d’Allmybanks ?
La mise en place de la solution s’est faite de manière progressive, il n’y a pas eu de déploiement massif. En février 2011, le projet d’une nouvelle solution de gestion de trésorerie et de communication bancaire était lancé. La société Robert Bosch (France) SAS a été la première à basculer sur Allmybanks. Par la suite, les autres entités du Groupe ont suivi. Au final, le déploiement a été réalisé en six mois au lieu des neuf initialement prévus à l’issue de l’analyse préalable de faisabilité.
Pour ce qui est de la communication bancaire, Exalog nous a confortés dans le choix du protocole EBICS TS en remplacement d’Etebac. En juillet 2011, nous avions réussi notre défi : l’abandon d’Etebac et rendre opérationnelle la nouvelle solution de trésorerie pour toutes les sociétés. A cette époque, l’arrêt d’Etebac était encore attendu pour septembre 2011.
Quelles étapes du projet se sont particulièrement bien passées ?
Sans aucun doute, nous avons apprécié l’accompagnement d’Exalog tout au long du projet. La formation des équipes à la nouvelle solution a été très satisfaisante et l’intégration progressive des filiales s’est bien déroulée. De même, aucun problème n’a été relevé concernant l’interfaçage avec les logiciels déjà présents dans les sociétés. L’avance prise sur les délais annoncés a été appréciable.
Et pour demain, quels sont les projets de Robert Bosch (France) SAS ?
Au cours du dernier trimestre 2011, une application de paye centrale a mis en oeuvre le nouveau format SCT pour les virements effectués pour environ 6.000 collaborateurs. Nous avons un nouveau challenge pour 2012 : généraliser le virement SEPA pour les autres virements aux tiers. Encore un beau projet pour les mois à venir !
Le point de vue d'Exalog
Guillaume Lafarge, Président
Nous apportons à nos clients notre expertise de 28 ans dans la gestion des flux financiers. Dans le cas de Robert Bosch (France) SAS, cela s’est illustré lors du choix du protocole de remplacement d’Etebac. Compte tenu du périmètre d’action français du groupe et du souhait de la direction de généraliser la double signature numérique, le protocole le plus adapté était effectivement EBICS TS avec le certificat 3SKey. Pour nos clients ayant des contreparties bancaires internationales, nous recommandons notre plateforme Service Bureau SWIFTNet (Fin et FileAct) opérationnelle depuis cinq ans.